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Le Medac dans les medias

Textes et audio d'entrevues de Claude Béland avec l'animateur Dutrisac (98,5 FM) et d'Yves Michaud à Radio-Canada.

Une grande victoire pour les actionnaires

Montréal, le 27 février 2009 — Déployant depuis plus de dix ans des efforts importants afin que les petits actionnaires participent davantage aux assemblées générales des entreprises et saisissent l’occasion d’exprimer leur accord ou leur désaccord en regard des politiques menées par la direction, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) se réjouit de la décision de la Banque Nationale d’accepter la proposition du MÉDAC de soumettre au vote consultatif de ses actionnaires la politique de rémunération de ses hauts dirigeants dès 2010.

Au cours des dernières années, la rémunération des hauts dirigeants est devenue un important sujet de préoccupation pour les actionnaires. Rappelons que la politique de rémunération peut influencer fortement le comportement de certains dirigeants en matière de prise de risque et d’orientation donnée à l’entreprise. Ainsi, selon un sondage effectué auprès de 280 administrateurs de société et des membres de la coalition pour une bonne gouvernance, 40 % des administrateurs croient que la rémunération des chefs de la direction est trop élevée et 65 % portent le même jugement. Rappelons-nous également la multitude d’articles publiés par les médias dénonçant la rémunération excessive de plusieurs de nos hauts dirigeants d’entreprise.

Les actionnaires seront ainsi dorénavant en mesure d’indiquer leur accord ou leur refus d’adhésion aux politiques de rémunération adoptées par la direction de la Banque, notamment sur les indicateurs de performance, l’importance accordée à la performance à court terme, etc. Comme mentionnée dans l’argumentaire à l’appui de notre proposition, cette reconnaissance de la compétence des actionnaires en politique de rémunération est d’ailleurs reprise dans les Principes de gouvernement d’entreprise publiés par l’OCDE :

« les actionnaires doivent pouvoir faire entendre leur opinion sur la rémunération des administrateurs et des principaux dirigeants. La composition en action de la rémunération des administrateurs, des principaux dirigeants et des salariés doit être soumise à l’approbation des actionnaires »

Le MÉDAC est donc fier que cette proposition sur le vote consultatif ait été acceptée par les dirigeants de la banque mais également de la position prise par cette dernière en regard de la présence des femmes au sein des conseils d’administration. Reconnaissant l’importance d’accroître le nombre d’administratrices à leur conseil et de tendre vers la parité entre les hommes et les femmes au sein de son conseil d’administration, la Banque s’engage à poursuivre ses efforts afin d’identifier des candidates répondant aux différents critères de sélection et vise à ce que la moitié des candidats sélectionnés pour combler des postes d’administrateurs vacants soient des femmes.

Nous espérons que ces gains obtenus par le MÉDAC encourageront les actionnaires à participer davantage aux assemblées des actionnaires et avoir confiance que leur vote peut contribuer à l’adoption de nouvelles façons de faire au sein de nos organisations.

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Source : MÉDAC

 
M. Béland, Dutrizac, CDPQ

M. Claude Béland à Dutrizac sur la CDPQ.

25 février 2009

Source ›››

 
M. Yves Michaud à RDI sur la CDPQ

M. Yves Michaud commente les résultats 2008 de la CDPQ à RDI

25 février 2009

À RDI en direct :

À 24h en 60 minutes (1ère partie) :

À 24h en 60 minutes (2e partie) :

 
Le MÉDAC les fait plier

Vote consultatif

Rémunération : le Médac fait plier la CIBC, la Royale et la Nationale

26 février 2009
François Pouliot, LCArgent

Le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (Medac) a remporté aujourd’hui une importante victoire en obtenant de trois grandes banques un vote consultatif sur leur politique de rémunération des hauts dirigeants.

En assemblées annuelles aujourd’hui, les actionnaires des banques CIBC et Royale ont défait la recommandation de leur conseil d’administration qui les invitait à rejeter la proposition de l’organisme québécois.

Plus tôt en journée, la Banque Nationale du Canada avait de son côté fait savoir qu’elle soumettrait la politique de rémunération de ses hauts dirigeants à un vote consultatif.

« C’est une bonne nouvelle! Nous allons utiliser cette belle voie-là », a réagi l’administratrice du Médac, Louise Champoux Paillé.

Selon des chiffres officieux obtenus par l’organisme, les actionnaires de la CIBC auraient voté à 53,1% en faveur de la résolution demandant le vote; ceux de la Royale aurait voté en faveur à 51,1%.

La Royale et la CIBC ont toutes deux fait savoir qu’elles respecteraient la volonté des actionnaires.

La Banque Nationale n’est pour l'instant pas en mesure de donner des précisions sur l’étendue et la portée qu’aura le vote consultatif.

Il n’est pas clair si les actionnaires seront consultés sur la politique de rémunération dans son essence seulement ou si la rémunération arrêtée des hauts dirigeants sera soumise au vote. Il semble aussi rester à préciser si le vote pourra survenir par procuration.

« Les modalités ne sont pas encore connues. Elles restent à être déterminées. Il n’y aura pas nécessairement de chiffres », a dit le porte-parole Denis Dubé.

Monsieur Dubé a précisé que le vote ne lierait pas le conseil d’administration.

Le Medac a applaudi la décision de la Banque. « C'est une excellente nouvelle. Les actionnaires vont maintenant pouvoir exprimer leur accord ou leur désaccord », a dit l'administratrice Louise Champoux Paillé.

Madame Champoux Paillé a dit comprendre que le vote ne porterait pas sur la rémunération comme telle, mais sur la façon de l'établir. « Le vote permettra des débats à l'assemblée annuelle sur des mécanismes d'établissement.

Nous aimerions notamment que soient implantés de nouveaux indicateurs, comme un ratio entre le salaire du PDG et celui des travailleurs », a-t-elle affirmé.

Le Medac espère que d'autres banques emboîteront le pas.

Source ›››

 
Vivement une enquête

Une enquête publique est réclamée

25 février 2009
Cyberpresse

L’annonce d’une perte de 39,8 milliards de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec a suscité de nombreuses réactions.

Plusieurs organismes ont réclamé la tenue d’une commission d’enquête publique pour faire toute la lumière sur ces résultats désastreux. La grogne était notamment palpable dans les grandes organisations syndicales, où des milliers de travailleurs ont des fonds de pension gérés par la CDPQ.

Mais la ministre des Finances du Québec, Monique Jérône-Forget, a écarté du revers de la main la possibilité de créer une telle commission d’enquête.

Les déclarations des syndicats et autres organisations

Le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) demande à Québec d’adopter un décret afin d’élargir le mandat du vérificateur général du Québec pour que celui-ci puisse mener une enquête sur la mauvaise gestion de la Caisse de dépôt. « Il faut examiner de près la gestion du risque pratiquée par la Caisse », a commenté la porte-parole du SISP, Lucie Martineau.

La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) estime pour sa part qu’il faut en finir avec « l’obsession du rendement à tout prix ». « Il est paradoxal que le tournant vers le rendement à tout prix semble avoir généré des pertes sans précédent. Visiblement, ça ne fonctionne pas », a commenté son président Michel Arsenault.

L’Association québécoise des retraités des secteurs publics et parapublics se dit très inquiète des pertes de la Caisse de dépôt. Elle réclame elle aussi une commission d’enquête afin de connaître les raisons qui ont mené à des pertes d’une telle ampleur.

La présidente de l’Association, Madeleine Michaud, fait valoir qu’une commission d’enquête permettrait d’aller plus loin en dévoilant des documents confidentiels. « Une commission parlementaire, c’est très différent d’une commission d’enquête. Les gens n’ont pas accès aux documents confidentiels, à savoir les procès verbaux, les politiques de placements », souligne Mme Michaud.

Selon cette association, le mauvais rendement de la Caisse et de dépôt entraîne une perte de près de 20 milliards de dollars dans les régimes de retraite de ses membres.

L’ancien président et fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC), Yves Michaud, est également favorable à la tenue d’une enquête publique. Selon le « Robin des banques », il est louable que Québec convoque les responsables de la Caisse devant un comité parlementaire pour répondre aux questions des députés, mais l’absence de pouvoir contraignant d’un tel comité sera sans effet si les personnes convoquées refusent de répondre ou même de s’y présenter.

Yves Michaud voudrait aussi que Québec balise la structure des investissements à la Caisse de dépôt pour éviter, entre autres, que de trop grandes sommes d’argent ne soient investies dans des placements à risque, comme ce fut le cas pour le papier commercial par exemple.

La question de la hausses des tarifs des services publics

Le Conseil du patronat du Québec s’est montré sceptique face aux propos rassurants de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) et de la Régie des rentes (RRQ), selon lesquels elles ne prévoient pas de hausse de leurs cotisations.

« Avec les rendements que la CDPQ rend publics aujourd’hui, les taux de cotisation à la CSST ou à la Régie des rentes seront vraisemblablement revus au cours des prochains mois », estime le CPQ.

Le Conseil a exhorté Québec à respecter la capacité de payer des entreprises. « Les employeurs du Québec devront inévitablement payer les pots cassés, mais personne ne gagnerait à ce qu’ils soient forcés de les payer pendant qu’ils connaissent eux aussi leur lot de défis économiques à surmonter », a déclaré l’économiste en chef du CPQ, Norma Kozhaya.

Source ›››