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Nationaliser une industrie éolienne ou « citoyenniser » ?

Dans l'arrière pays, des industriels venant de loin installent des éoliennes au profit de l'Hydro-Québec... et à leur profit. Rien - ou presque rien - pour les municipalités régionales. Faut-il nationaliser cette industrie ou encore la remettre entre les mains des citoyens - sous forme de coopératives ?

NATIONALISASER UNE INDUSTRIE ÉOLIENNE OU «CITOYENNISER » ?

Alors qu’aux temps de la révolution tranquille des années 1960, l’intervention de l’État apparaissait nécessaire au progrès du Québec, voilà que sous les grands souffles d’une mondialisation accélérée, le  partenariat avec des investisseurs et entrepreneurs privés est annoncé comme la nouvelle voie à suivre. Pourtant, les sociétés les plus dynamiques sont celles où les citoyens sont étroitement solidaires des enjeux de leur milieu. Plagiant l’écrivain français Bernanos qui écrivait que Dieu n’a d’autres mains que les nôtres, nous pouvons certes dire à notre tour que L’État n’a d’autres mains que les nôtres. En effet, les sociétés les plus dynamiques sont celles où les citoyens sont étroitement solidaires des enjeux de leur milieu de vie et collaborent à la solution des défis contemporains.

Dès lors, c’est la prise en charge citoyenne qu’il faut encourager et pas tellement l’enrichissement de quelques investisseurs. En particulier, dans le cas du développement de l’industrie des éoliennes, ces nouveaux engins de production d’énergie. En d’autres termes, face aux PPP, ces partenariats publics-privés, il faut opposer les PPC – les partenariats du Public avec ses Citoyens, les partenariats de l’État avec les hommes et les femmes des diverses localités, réunis démocratiquement en des coopératives ou mutuelles, profitables, non pas à des intérêts étrangers, mais aux régions de chez nous.

Claude Béland.